La cible des ménages éligibles au prêt à taux zéro est élargie pour l’année 2024.
La classe moyenne pourra accéder à ce prêt grâce à l’ajout, dans le barème de ressources, d’une quatrième tranche de revenus.
Cette adaptation ouvrirait le dispositif à 6 millions de personnes, selon le gouvernement.
209 villes supplémentaires seront concernées par le PTZ qui vise les zones où il est le plus difficile de se loger.
D’autre part, le montant du PTZ bénéficie aussi d’une adaptation.
Ce prêt ne devait pas dépasser 40% du crédit total jusqu’ici, ce qui évolue pour représenter jusqu’à 50% dans le nouveau PTZ pour les ménages les plus modestes. Ainsi, lorsque l’on emprunte 100.000 euros, jusqu’à 50.000 euros peuvent être financés sans intérêt pour certains ménages, grâce à l’aide de l’État.
Par exemple, à Nantes (zone B1), cette « quotité » (part du projet finançable via le PTZ) sera ainsi de :
- 50% pour les personnes seules gagnant 21.500 euros ou moins en zone B1
- 40% pour les personnes seules gagnant entre 21.501 et 30.000 euros en zone B1
- 20% pour les personnes seules gagnant entre 30.001 euros et 34.000 euros en zone B1
Ces plafonds varient en fonction de la zone géographique du projet immobilier (zone A, B1, B2 ou C) ainsi que du nombre de personnes au sein du foyer.
Dans le cadre de la transition écologique, le PTZ est recentré sur les acquisitions d’un logement neuf dans un immeuble collectif en zone tendue (zones A et B1) ou d’un logement ancien avec travaux en zone détendue (B2 et C). Autrement dit, il ne sera plus possible de s’en servir pour faire construire une maison individuelle.